Depuis juillet 1988, la SOSUMO a lancé la première campagne de production du sucre par la transformation de la canne à sucre.

D’aucuns s’imaginaient que la SOSUMO n’allait pas tenir longtemps. Elle était qualifiée de nouveau « éléphant blanc » qui allait ruiner le trésor public. Il fallait donc le combattre dès sa naissance.

N’eussent été la persévérance du gouvernement du Burundi, l’appui inconditionnel de la Banque Africaine de Développement « BAD », le Chef de file des bailleurs de la SOSUMO ainsi que le soutien technique et financier d’autres partenaires bilatéraux, la société avait été condamnée à mort par certains partenaires traditionnels de développement.

L’appréciation controversée sur la viabilité à moyen terme de la SOSUMO entre les concepteurs des programmes d’ajustement structurel et le gouvernement du Burundi a conduit à la conception d’un plan d’action négocié avec la SOSUMO couvrant les exercices 1990 et 1991.

Pionnier de l’industrie sucrière du Burundi, la SOSUMO a été la première et la seule jusqu’aujourd’hui à réussir à plus de 80% les objectifs lui assignés dans le plan d’action et sur seulement une courte période de deux ans. La détermination de la Direction et du personnel de la SOSUMO à gagner le pari est à la base des performances actuelles de la SOSUMO.

Le Développement rapide de la Société est le fruit des efforts conjugués de tous les partenaires de la SOSUMO : le Gouvernement à travers le Ministère de tutelle et le Service Chargé des Entreprises Publiques « le SCEP », le Conseil d’Administration, l’équipe de Direction, le personnel et l’assistance technique.

Nous tenons à exprimer ici nos remerciements à chacun de ces groupes pour la contribution apportée à la croissance de la SOSUMO.